Le début d’une injustice

Dans cet article, je vous raconte comment j’ai réussi l’annulation de mon obligation de soins psychiatriques grâce à l’utilisation de l’IA et en dénonçant des irrégularités de procédure graves.

Il y a quelques mois, j’ai été placé sous obligation de soins psychiatriques dans des conditions que je considère aujourd’hui comme profondément irrégulières. Sous traitement lourd, isolé, sans avocat réellement actif, j’ai vu mon droit de défense ignoré. Ce qui m’a marqué dès le départ, c’est l’attitude moqueuse du premier magistrat lors de l’audience, satisfait d’exercer son pouvoir face à une personne vulnérable.

Un appel nécessaire… et une découverte choquante

Refusant de me laisser écraser, j’ai fait appel. En reconstituant mon dossier avec lucidité, aidé par des outils d’intelligence artificielle, j’ai découvert des éléments graves :

• Pas de réponse à mes multiples demandes de report d’audience,
• Mes parents étaient médicalement empêchés de m’assister,
• Un vice de procédure majeur : un chantage exercé par l’hôpital sur ma mère (« Si vous ne signez pas, votre fils ira immédiatement en cellule d’isolement »).

Ce chantage rendait son consentement invalide, ce qui, juridiquement, annule la régularité de la mesure selon l’article L.3216-1 du Code de la santé publique.

L’intelligence artificielle comme bouclier

N’ayant pas les moyens de me payer un avocat expérimenté, j’ai utilisé des outils d’intelligence artificielle pour :

• Comprendre précisément mes droits,
• Rechercher des jurisprudences adaptées,
• Rédiger des lettres solides au juge,
• Structurer mes arguments de façon cohérente et percutante.

Cette stratégie m’a permis de présenter un dossier clair et irréfutable.

Un traitement lourd, des effets secondaires dévastateurs

Sous Xeplion (palipéridone injectable) et Haldol, j’ai subi de nombreux effets secondaires invalidants :

• Fatigue extrême, troubles moteurs, palpitations cardiaques,
• Prise de poids massive (+12 kg),
• Ralentissement de la pensée, troubles de concentration,
• Anxiété insupportable, hypervigilance, perte de motivation.

Ces troubles rendaient impossible toute participation normale à une procédure judiciaire ou tout déplacement sans accompagnement.

Une victoire pour la dignité et le droit

En présentant mes preuves, j’ai pu démontrer que :

• Le consentement du tiers était vicié,
• Mes droits de défense avaient été bafoués,
• Mon état de santé n’avait pas été correctement évalué.

La justice a ainsi annulé l’obligation de soins, reconnaissant que dans une procédure de privation de liberté, la forme est aussi essentielle que le fond.

Ce que cette expérience m’a appris

Ne jamais baisser la tête face à l’injustice. Même seul et vulnérable, en utilisant les bons outils modernes comme l’IA, chacun peut défendre ses droits et obtenir justice.

Mon message à tous ceux qui luttent

Ne laissez jamais personne piétiner votre dignité sous prétexte de fragilité. Votre voix compte, votre dignité n’est pas négociable. Si je l’ai fait, vous pouvez aussi le faire.